Trente-trois ans se sont écoulés depuis l'accident survenu au quatrième réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl, et la gravité pour l'humanité de cet événement ne diminue pas. Tout au long la période qui a suivi l'accident, le lobby nucléaire a déployé de nombreux efforts pour affaiblir l'intérêt du public pour cet événement. Tout d'abord, l'accent a été mis sur le fait que la tragédie a fait un petit nombre de victimes. Seuls les travailleurs de la centrale nucléaire et les pompiers impliqués dans la minimisation des conséquences de l'accident sur la centrale, soit 31 personnes, et ceux qui vivaient en permanence dans les zones les plus contaminées étaient pris en compte. Il en a été déduit que le nombre total de victimes de Tchernobyl qui seraient atteintes de cancer ou de leucémie au cours de leur vie serait inférieur à 4 000 [1]. Une certaine attention a également été accordée aux migrants provenant de zones où la contamination du sol par le césium-137 étaient très élevée.

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